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Texte de la plaque : « Le charbon de bois nécessaire à la production de fonte dans le haut fourneau est fabriqué à partir de taillis de bois blanc. Cette énergie bonifie le fer par l'apport de carbone à raison de 2,5 tonnes de charbon pour 1 tonne de fonte finie en 1740. Le domaine forestier est de plus de trois mille hectares, situés en grande partie sur l'autre rive du Bréda. La seule place charbonnière existante sur ce versant, propriété de la famille Félix Raffin, se trouve à huit cents mètres de cette reconstitution. »
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Texte du panneau : « Après un séchage de six mois, le bois de hêtre est coupé en taillons d'environ cinquante centimètres de long et de sept centimètres d'épaisseur. Ces taillons sont ensuite agencés en meule, puis recouverts d'herbe, de fougères et de terre argileuse. Cette couverture humide empêche l'accès de l'air. En effet, le bois ne doit pas brûler, mais carboniser. Une cheminée est installée au centre de la meule : elle sert à allumer le foyer et à évacuer la fumée. Le charbonnage dure en moyenne deux jours durant lesquels le charbonnier pratique des ouvertures régulières dans la meule pour contrôler la combustion. A l'issue de l'opération, la meule est démontée et les charbons de bois sont triés en fonction de leur calibre : poussières, brasques et gros charbons. En 1780, on compte vingt-quatre places charbonnières sur le territoire de la commune de Pinsot. »

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